En deux mots, en quoi consiste ce métier ?
Thomas CHERRIER (TC) : La formation TSSR, Technicien(ne) Supérieur(e) Systèmes et Réseaux, va permettre à nos futurs étudiants d’intégrer un service informatique ou une entreprise du secteur numérique pour être dans l’équipe exécutive, sous la responsabilité d’un(e) administrateur(trice) réseaux ou d’un(e) directeur(trice) de système d’information. Il(Elle) peut aller sur le terrain, opérer sur des appareils réseaux, faire du support à un niveau avancé sans être dans l’expertise.
Donc c’est un profil recherché dans lequel il faut avoir l’esprit curieux et faire beaucoup de veilles technologiques.
Quelles sont les opportunités d'emplois sur ce métier ?
TC : Il y a beaucoup de demandes sur ce type de métiers qui ne s’appellent pas forcément « Technicien Supérieur Systèmes et Réseaux » dans les offres d’emplois, cela peut être « Techncien Support Niveau II, Technicien Helpdesk, Technicien Cloud, Technicien Réseaux évidemment ou encore d’autres dénominations des codes ROME de Pôle Emploi.
Les entreprises qui recherchent des « Techniciens(nes) Supérieurs(es) Systèmes et Réseaux » sont des ESN (Entreprise de Services Numériques, auparavant SS2I). Dans ces ESN, les techniciens(nes) vont se déplacer d’entreprise cliente en entreprise cliente pour infogérer et administrer le réseau d’entreprise. Ces entreprises clientes n’ont pas les besoins suffisants pour embaucher quelqu’un à plein temps, c’est la raison pour laquelle elle font intervenir un prestataire. Mais il ne faut pas oublier le secteur public et parapublic et également les plus grosses entreprises qui ne travaillent pas forcément dans l’informatique de manière directe mais qui ont un service informatique en interne et qui recrutent à l’intérieur de leur service informatique (DSI) des techniciens(nes) réseaux.
Quelles sont les qualités d'un(e) technicien(ne) réseaux ?
TC : La mobilité, la curiosité, l’ouverture d’esprit, la maîtrise de l’anglais sont des qualités que l’on attend d’un(e) technicien(ne) supérieur(e).
Et puis aussi quelques connaissances dans le monde du Web, voir quelques petites connaissances en code et en développement puisque maintenant avec la convergence et le full web , on a besoin de ces doubles compétences.
Il y a aussi beaucoup de contacts humains et beaucoup de contacts clients. Le(la) technicien(ne) réseau est l’interface entre l’usager final d’une entreprise et l’équipement réseaux et puis il(elle) porte les couleurs de l’entreprise lorsqu’il(elle) se déplace sur le terrain. Donc il y a beaucoup de connaissances techniques évidemment mais il y a aussi de l’empathie, il faut savoir adapter le ton par rapport à l’usager final qui, lui, ne connait pas forcément les acronymes du métier.
Quels sont les pré-requis ?
TC : Vous n’êtes pas obligé(e) d’avoir le Bac pour rentrer dans cette formation qui vous permet d’atteindre un niveau de sortie de Bac+2, il faut surtout avoir une grosse motivation et une forte détermination à entrer dans ce métier. En amont de la formation, il faut déjà être en veille technologique et avoir développer une appétence pour ces technologies.
(NDLR : sans engagement, vous pouvez tout à fait entrer dans le parcours de candidature pour effectuer les premiers challenges qui vous permettent ensuite de candidater).
Comment se passe la formation au CEFIM ?
TC : La formation se déroule sur 8 mois avec 3-4 mois très intensifs de cours chez nous, une pause pour les grandes vacances (dépend de la date du début de formation), puis une période assez importante de stage en entreprise de 12 semaines, dans lequel les stagiaires et les futurs(es) professionnels(lles) vont affiner les pratiques qu’ils(elles) ont vues en cours et en apprendre sûrement de nouvelles, puisque le cadre de l’entreprise est idéal pour ça.
Durant la formation, nous sommes sur un enseignement distillé tout au long de modules de 15 jours avec une introduction le matin, une séquence en autonomie et du travail en groupe et en équipe, avec des évaluations intermédiaires et des travaux type TP, TD avec des livrables à fournir et souvent une restitution orale.
Quelques témoignages
CEFIM Stories #16 : Dylan MOUTAULT, de la fac de Math aux métiers de l’infra réseaux…
En poste chez Hervé Consultants depuis la fin de sa formation, Dylan partage avec nous son parcours et son histoire qui l’ont amené au CEFIM
CEFIM Stories #10 : Anthony PLOTON, de conducteur routier à technicien réseaux…
J’ai bien cherché afin de ne pas gâcher cette chance et me suis dit : puisque je baigne dedans, depuis tout gamin, autant se diriger vers ces métiers et faire quelque chose que j’aime.
C’est quoi ce chat en peluche sur la vidéo ?
C’est Nico le chat, la mascotte des formations de la filière systèmes et réseaux au CEFIM depuis plusieurs années. Il posséde même sa propre page Instagram ! 😜😜😜